Re: Basse de viole 7 cordes
Posté : sam. 20 déc. 2008 05:41
Je vais tout de même vous faire un petit compte-rendu de ce que j'ai fait ce soir, si ça intéresse quelqu'un de voir le développement d'un cheviller...
Ne pouvant pas dessiner mon manche, j'ai fait la seule chose possible à main levée, à savoir.. la tête.
Début de la soirée, Thalassa en fond sonore, prise de force de la cuisine.
Il va falloir faire un petit bond dans le temps à partir de là, parce qu'après le coup du rapporteur et mes premiers essais de dessin infructueux, j'ai bêtement supprimé tout ce que j'avais pris comme photos de l'apn. :? Je fais un résumé : j'ai d'abord envisagé le dessin sous l'angle esthétique, j'ai donc fait de zoulies courbes en espérant vainement que cela soit viable sans avoir à me casser la tête... :sif: Pas complètement inutile, grâce à ça, petit à petit compris quelle forme doit en gros avoir un cheviller.
Puis prise de conscience de la contrainte la plus importante dans l'histoire, à savoir faire en sorte que les cours des cordes ne se téléscopent pas à l'intérieur. Je trace un sillet, et je tire anarchiquement des taits en croyant pouvoir miraculleusement tomber sur la bonne combinaison... Nan plus.
Un peu fatigué, je vais me requiquer à coup de Mogwai pendant une petite heure. Et de retour à ma table, tout devient soudain aussi clair que le plus clair de la clairitude...
Je dessine une courbe, sur laquelle je place à intervalles réguliers de 2,5 cm des points qui seront les axes des chevilles, puis traçage autour de cercles alternativement de 3 et 4 mm de rayon, représentant les trous des chevilles (diamètres qui alternent puisque trous coniques) :
Je trace ensuite un axe, qui représente le début du manche proprement dit et de la touche, puis je place un point à une hauteur qui me parait raisonnable en guise de sillet. Je relie ensuite le cours de chaque corde à ce point. Ratage, mais de peu (on voit les seconde et cinquième cordes toucher la cheville qui suit...), je me sens sur la bonne voie.
Second essai, je déplace mon axe de touche vers la première cheville, et je remonte légèrement le sillet. Re-ratage, d'encore moins. Je vois bien qu'il sera difficile de déplacer encore plus mon axe ou remonter encore le sillet...
Je décide alors de changer ma courbe d'axe des chevilles, petit déport vers le bas des 3 chevilles centrales et vers le haut des 2 du haut du cheviller, et là miracle, alleluia, ça marche :
Hourras, joie, allégresse et confettis. :linux: Mon seul souhait maintenant, c'est réitérer sur ça le tour de force que j'avais fait en début de soirée, à savoir dessiner une volute à main levée sans modèle, et elle déchirait, un peu les boules de pas m'être appliqué sur le cheviller...
J'y arriverai. je le sais. Demain.
Et le petit détail, histoire d'être bien propre, retouche de l'angle de la septième corde jusqu'au bord du sillet.
Voilà voilà, c'était mes tribulations nocturnes du jour ( :heu: ), un pas de plus vers la sciure et les rabots...
Rendons à Jules ce qui est à lui, je me suis grandement inspiré du travail, de bien meilleure qualité que le mien, de ce garçon sur la viola pomposa. A lire d'urgence d'ailleurs, tant au niveau technique que de la recherche historique, c'est génial.
Ne pouvant pas dessiner mon manche, j'ai fait la seule chose possible à main levée, à savoir.. la tête.
Début de la soirée, Thalassa en fond sonore, prise de force de la cuisine.
Il va falloir faire un petit bond dans le temps à partir de là, parce qu'après le coup du rapporteur et mes premiers essais de dessin infructueux, j'ai bêtement supprimé tout ce que j'avais pris comme photos de l'apn. :? Je fais un résumé : j'ai d'abord envisagé le dessin sous l'angle esthétique, j'ai donc fait de zoulies courbes en espérant vainement que cela soit viable sans avoir à me casser la tête... :sif: Pas complètement inutile, grâce à ça, petit à petit compris quelle forme doit en gros avoir un cheviller.
Puis prise de conscience de la contrainte la plus importante dans l'histoire, à savoir faire en sorte que les cours des cordes ne se téléscopent pas à l'intérieur. Je trace un sillet, et je tire anarchiquement des taits en croyant pouvoir miraculleusement tomber sur la bonne combinaison... Nan plus.
Un peu fatigué, je vais me requiquer à coup de Mogwai pendant une petite heure. Et de retour à ma table, tout devient soudain aussi clair que le plus clair de la clairitude...
Je dessine une courbe, sur laquelle je place à intervalles réguliers de 2,5 cm des points qui seront les axes des chevilles, puis traçage autour de cercles alternativement de 3 et 4 mm de rayon, représentant les trous des chevilles (diamètres qui alternent puisque trous coniques) :
Je trace ensuite un axe, qui représente le début du manche proprement dit et de la touche, puis je place un point à une hauteur qui me parait raisonnable en guise de sillet. Je relie ensuite le cours de chaque corde à ce point. Ratage, mais de peu (on voit les seconde et cinquième cordes toucher la cheville qui suit...), je me sens sur la bonne voie.
Second essai, je déplace mon axe de touche vers la première cheville, et je remonte légèrement le sillet. Re-ratage, d'encore moins. Je vois bien qu'il sera difficile de déplacer encore plus mon axe ou remonter encore le sillet...
Je décide alors de changer ma courbe d'axe des chevilles, petit déport vers le bas des 3 chevilles centrales et vers le haut des 2 du haut du cheviller, et là miracle, alleluia, ça marche :
Hourras, joie, allégresse et confettis. :linux: Mon seul souhait maintenant, c'est réitérer sur ça le tour de force que j'avais fait en début de soirée, à savoir dessiner une volute à main levée sans modèle, et elle déchirait, un peu les boules de pas m'être appliqué sur le cheviller...
J'y arriverai. je le sais. Demain.
Et le petit détail, histoire d'être bien propre, retouche de l'angle de la septième corde jusqu'au bord du sillet.
Voilà voilà, c'était mes tribulations nocturnes du jour ( :heu: ), un pas de plus vers la sciure et les rabots...
Rendons à Jules ce qui est à lui, je me suis grandement inspiré du travail, de bien meilleure qualité que le mien, de ce garçon sur la viola pomposa. A lire d'urgence d'ailleurs, tant au niveau technique que de la recherche historique, c'est génial.