Je milite pour une énorme réforme de l'orthographe.
Oh bien sur cela va me piquer les yeux. Mais mes petits enfants ne vont pas perdre un temps considérable en apprentissage du latin (9 ans pour moi); ils pourront apprendre à la place des langues étrangères.
Il y a près de chez moi un gars qui y a déjà pensé :
http://alrg.free.fr/ortograf/plcp091_debacle_5p_ok.pdf
http://yannickpetit.fr/press/?p=1816
J'ai tenté d'aller sur des forums d'orthographe pour en discuter. Je m'en suis fait jeter par des intégristes. Pas banni, mais
j'en suis parti en courant.
Ne me parlez pas des correcteurs orthographiques qui incitent à croire qu'on a bien écrit.
Je suis modérateur et administrateur sur des forums, parce que je pense sincèrement qu'on peut très bien ètre (pas de circonflexe idiot et inutile) bon technicien et ne pas avoir la bosse de l'écriture. Et je corrige leurs postes.
Vaut il mieux adapter l'écriture à notre façon de parler ou bien de parler de la façon dont des académiciens ont décidé pour mettre au pilori le bas peuple qui fait des fautes d'écriture. C'est pour cette raison que les hiéroglyphes ont été inventés, Ainsi il n'y avait que la caste des prètres (circonflexe transformé) qui pouvaient le lire.
Je veux (et j'exige) une orthographe logique. La ponctuation l'est, elle. Bien qu'il manquat (pourquoi un circonflexe ?) des virgules triples de suspension et un ¿ (alt168)
L'orthographe française est imbécile d'où son imbècilité. Tiens ! Pourquoi l'accent a changé ? alors que parallèle donne parallélisme. C'est le contraire donc illogique.
Petit défi comment s'écrit le pluriel de cheval ?
Chevaux bien sur => Bien !
il y a un régiment de cavaliers légers en France qui s'appelle ???
les chevaux légers=> Bien ! Vous ètes forts.
Mais alors comment s'appelle un élément de cette cavalerie ?
Cheval léger : Hé bien NON !
c'est un chevau léger !
et plusieurs éléments ???
Des chevaus légers ! Hé oui !
Dans les gymnases il y a un agrès qui se nomme : Un cheval d'arçon. (arçon ou arçons, suivant qu'on voit les arceaux, ou l'ensemble)
Mais comment s'appellent plusieurs éléments du mème agrès ???
des chevals d'arçon
Au singulier cheval s'écrit cheval ou chevau
Au pluriel chevaux s'écrit : chevaus, chevaux ou chevals.
Donc s'il vous plait, ne tirez pas sur le baudet !
Vivement une grande réforme logique de notre écriture !
Le finnois est une langue logique : parlé par la majorité des finlandais.
Le finnois, c’est simple
Voyons quelques points qui font du finnois une langue plus facile à apprendre qu’il n’y paraît :
Une prononciation quasi-phonétique : une vraie bénédiction. Si vous connaissez les règles, alors vous savez prononcer tous les mots. De la même manière, l’accent tonique est toujours sur la première syllabe. Il faut tout de même veiller à bien prononcer la a, assez fermé, et le ä, une sorte de a français plus ouvert. Il faut également faire attention aux voyelles longues : par exemple, tuli (u court) veut dire « feu » et tuuli (u long), « vent ». Les consonnes redoublées se prononcent : par exemple, paikka (endroit) se dit païk-ka.
L’harmonie vocalique : sous ce joli nom se cache une règle bien pratique. Certaines voyelles ne peuvent se trouver qu’avec d’autres voyelles bien précises. Par exemple, un a ne sera jamais dans le même mot qu’un ö. On a donc peu de chances de se tromper à l’écrit.
Pas de genre : vous n’arrivez pas à retenir le genre des noms ? Le finnois est fait pour vous. Il n’existe ni masculin, ni féminin et les verbes et adjectifs ne s’accordent jamais en genre.
Peu de temps grammaticaux : le finnois ne connaît ni le futur, ni la distinction imparfait / passé simple du français.
Une grammaire globalement régulière : si je vais bientôt revenir sur la difficulté de la grammaire, il faut admettre que les exceptions sont assez peu nombreuses. Il y en a, mais on est loin de ce casse-tête qu’est le français. Les verbes irréguliers sont également très rares.
Le finnois, au secours
Le paragraphe que vous attendiez tous. Passons en revue les difficultés qui attendent tout aspirant finnisant :
Les déclinaisons : le finnois comporte quinze cas. J’aimerais vous dire que je plaisante, mais ce n’est pas le cas (pardon). Dans les faits, ce n’est pas aussi difficile que ça en a l’air et certains cas ne se rencontrent que dans des situations très précises.
L’alternance consonantique : selon moi, LA difficulté du finnois. En gros, chaque mot possède un « degré fort » et un « degré faible », qui sont utilisés dans les déclinaisons et qui affectent les consonnes p, k et t qu’il contient. Ainsi, paikka (degré fort) au nominatif donne paikan (degré faible) au génitif : vous remarquerez qu’un k a disparu en cours de route. J’ai pris un exemple simple pour ne pas vous perdre, mais sachez que de nombreuses crises de nerfs vous attendent.
Des bizarreries à apprivoiser : comme je vous le disais plus tôt, l’apprentissage d’une langue exotique oblige à perdre des habitudes bien installées. Le finnois n’y coupe pas et présente quelques étrangetés, dont voici un florilège : le verbe « avoir » n’existe pas, on n’utilise pas le pluriel après les chiffres pour compter, mais un cas appelé le partitif, la négation se fait au moyen d’un verbe (ei), il existe plusieurs formes d’infinitifs…
Objet partiel, objet total : je ne rentrerai pas dans les détails, mais c’est un détail que les non-finnophones ont énormément de mal à maîtriser. Pour exprimer l’objet d’une action, on utilise parfois le partitif, parfois le génitif. Dans certains cas, on devine vite lequel des deux cas employer, dans d’autres en revanche, il faut développer une sorte de sixième sens.