LUTHERIE AMATEUR

En fait c’est l’utilisation des rabots et compagnie qui m’impressionne le plus, je n’ai ni matériel fiable, ni base pratique, donc en fait c’est juste la peur de l’inconnu !
Mais il va bien falloir que je m’y colle :wink:

Merci pour tes encouragements

Je pense un peu comme Fidler, tu travailles finement (autant qu'on peu en juger sur les reportages de ton travail), tu as retapé un violon, qui est un instrument ave des courbes dans tous les sens, donc je ne m'inquiète pas pour cette guitare .
Par contre, quand je vois le reportage que tu as posté, je me dis décidément que la restauration oblige la finesse d'exécution à toutes les étapes et de la créativité dans les solutions à apporter ! J'ai l'impression que c'est relativement moins le cas sur un instrument neuf où quelques étapes sont plus "standard" (en général). Peut-être que Caribou pourrait nous dire ce qui est le plus complexe d'ailleurs ?

@ Caribou, sympa le bronzage de la guitare .

jethro a écrit :...

... C’est vraiment de l’oxydation ? Je croyais que c’était les UV,...
Il pourrait être judicieux alors de ne pas vernir la table flipotée, et de la laisser derrière une fenêtre au sud pour accélérer le processus...

...

Malheureusement les UV sont stoppé par la vitre.... Ceci dit, une faible partie des UV traverser quant-même la vitre ce qui permet de bronzé derrière une vitre mais il faut y rester longtemps....

Alexlyvity a écrit : Par contre, quand je vois le reportage que tu as posté, je me dis décidément que la restauration oblige la finesse d'exécution à toutes les étapes et de la créativité dans les solutions à apporter ! J'ai l'impression que c'est relativement moins le cas sur un instrument neuf où quelques étapes sont plus "standard"

Oui carrément, d’où l’intérêt de bien se renseigner sur ce genre de travaux avant d’entreprendre quoi que ce soit.

Par exemple, dans cette restauration, les éclisses se sont un peu écartées , ce qui a obligé le luthier à ajouter un filet sur le fond.

Ça je l’aurais pas vu venir ...

Du coup j’envisage de faire une sorte de moule ( bois ou plus simple, plâtre ) pour empêcher toute déformation des éclisses une fois la table déposée.

Je ne pense pas que ça soit plus ou moins compliqué, par contre en effet la restauration peut te mettre dans des situations vraiment inattendues; on peut sans doute en anticiper une partie, mais à tous les coups il se passera quelque chose d’imprévu.
Et ça me plaît bien, le fait de devoir s’adapter en permanence, et de devoir être créatif !
C’est un peu pareil dans le bâtiment en rénovation ( je suis en plein dedans à la maison ), tu ne sais jamais sur quoi tu vas tomber, et c’est rarement des bonnes surprises ...

gema1831 a écrit :
Malheureusement les UV sont stoppé par la vitre.... Ceci dit, une faible partie des UV traverser quant-même la vitre ce qui permet de bronzé derrière une vitre mais il faut y rester longtemps....

J’ignorais cela, merci pour la précision

Bon et bien dehors au soleil alors, mais bonjour les risques de choc thermique / variation d’humidité...

À réfléchir !

Alexlyvity a écrit : Par contre, quand je vois le reportage que tu as posté, je me dis décidément que la restauration oblige la finesse d'exécution à toutes les étapes et de la créativité dans les solutions à apporter ! J'ai l'impression que c'est relativement moins le cas sur un instrument neuf où quelques étapes sont plus "standard" (en général). .

Je ne dirais pas que la restauration est plus complexe que la fabrication mais elle est complexe plus longtemps. En ce sens qu'en fabrication, une fois que tu as élaboré ton process et que tu maitrise les techniques utilisées... c'est ensuite tout le temps pareil, tu peux changer le plan ou les essences mais techniquement rien ne change. Tandis qu'en restauration, tu as toujours des cas de figures différents qui font qu'il faut bien plus souvent chercher des solutions à des problèmes. J'aime bien la réparation/restauration pour ça, c'est moins répétitif que la fabrication.