Pour optimiser et surtout uniformiser la chauffe, tu peux préparer ton charbon en le débitant en petits blocs de taille homogène, ça aide beaucoup.
Dans le même esprit, tu peux aussi travailler sur la tuyère en jouant sur la position du point d'injection ou mieux en le dédoublant en plusieurs points.
Pour la température de trempe, hormis le coup de l'aimant tu peux essayer de visualiser la "vague" au changement d'état cristallin. A la température de trempe (autrement dit celle où la structure cristalline change), on peut voir physiquement le changement de structure car celui-ci, comme tout changement, consomme de l'énergie, ce que fait baisser momentanément la température de la pièce: visuellement ça se traduit par une sorte de "vague" de couleur plus sombre qui parcours la pièce. C'est difficile à voir, parce que c'est en soit très subtil et que le foyer environnant n'aide pas, mais c'est parfaitement fiable puisque c'est une manifestation directe de l'état de la matière qui nous intéresse pour la trempe. J'ai réussi à le voir une paire de fois en faisant des tests, ensuite il conviendrait de faire des essais de trempe pour "sentir" de combien il faut dépasser ce point pour être sûr de tremper en ayant chauffé un minimum.
Le coup du rouge cerise, encore faut-il se mettre d'accord sur la variété du cerisier et la latitude du vergé. Chez moi ce sont des bigaro et elles sont bordeau tirant sur le noir, c'est trop froid pour la trempe

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