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Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : mar. 29 avr. 2008 12:25
par Phraid
C'est quand même plutôt bien récupéré tout ça. Bravo! :app:

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : mar. 29 avr. 2008 17:21
par fidler
Superbe cette restauration, c'est du boulot nikel... :app: :app:

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : mar. 6 mai 2008 18:01
par domdaleegaw
C'est du sacré taf que tu nous a fait là, franchement, moi qui débute de chez débute, je reste sans voix... et le coup du chevalet, fallait oser!!
Kewl!

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : mar. 6 mai 2008 22:54
par BIGSTEVE
Merci; C'est sur un forum de fabricants de couteaux que j'ai lu tout ce qu'on pouvait faire avec des vieilles lames de xylo, et j'en ai acheté plein aux puces pour deux balles!

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : mar. 13 mai 2008 21:48
par BIGSTEVE
Voilà que sur Ebay un gars de Green Cove Springs, Florida vend deux micros de EA 250, démontés dans les années 70 pour être remplacés par autchose (des Di Marzio ?), et conservés depuis. Je lui maile les photos de la guitare, lui explique que sans lui, etc...
émus, on fait le deal à 60 $ avec le port, et qui permet le coup de bol total de remonter cette gratte avec les micros d'origine. C'est des humbuckers qui donnent 4,70 et 4,83 à l'ohmmêtre, c'est pas très puissant et je l'espère assez transparent et à large bande, ceux que je préfère.
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Ma petite embase de chevalet était rectiligne, car découpée dans une vieille lame de xylophone, et donc pas au profil de l'arrondi de la table; comme les « piliers » qui soutiennent le TOM vont la traverser pour s'ancrer dans la gratte ele-même, elle a un rôle plus esthétique que structurel ou sonore.Je peux donc me dispenser de la très longue et très chiante procédure qui consiste à ajuster l'embase d'un chevalet sur l'arrondi de la table, et y aller gaiement: je prends une cuiller à café de sciure ultra-fine de palissandre (faut déjà en avoir), j'en fais une patouille avec de l'époxy, j'enduis bien le dessous de la lame et je la mets en pression en place sur la table, mais avec du scotch pour pouvoir décoller, pas fou : cette technique non orthodoxe donne des embases de chevalet moulées en place et me semble très satisfaisante quand la transmission du son n'est pas en cause..
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[URL=http://img504.imageshack.us/my.php?imag ... 480fp7.jpg

Pendant que ça sêche, je fabrique un chtit gabarit pour les micros, dessine l'alignement et tout le reste sur la table, allume la fidèle Bosch et défonce l'emplacement des micros, à la juste profondeur, pas plus.
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Et bien sur, on la fait belle pour la photo, en attendant la suite:
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Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : mer. 14 mai 2008 10:13
par aymaleo
:shock: :app: :shock:
Ça décoiffe :app: :app:

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : mer. 14 mai 2008 11:48
par Phraid
Pas mieux. :app: :beer:

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : mer. 14 mai 2008 12:06
par Gaelle
Ouah les micros d'origine!! quel bol! :app:

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : mer. 14 mai 2008 12:39
par alzuria
:shock: :shock: :shock:




:app: :app: :app:

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : mer. 14 mai 2008 12:43
par fidler
Superbe :yes:

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : mer. 14 mai 2008 12:57
par raoul®
La classe!! :linux:

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : mer. 14 mai 2008 13:14
par guyzard
ya pas a dire, un bigsby ca donne de la goule. Bravo :D

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : dim. 15 juin 2008 18:46
par BIGSTEVE
Je ressoude du bon fil blindé aux micros.Je perce pour le jack, les potars et le switch Je monte les micros, le faisceau d'origine, un jack et je vais essayer l'engin au local en volume réel, et apparaissent les problèmes : Le sillet os est trop haut sur le Mi et le La. L'emplacement du TOM est faux! C'est hallucinant, il a du bouger, et il est trop court de 6mm, heureusement que je n'ai pas percé! je le repositionne et marque l'emplacement, j'en profite pour installer un autre TOM cadeau qui vient d'une Gibson Melody Maker, et je refais aux harmos le réglage des pontets.
Pour l'électronique, ll y a plein de choses qui peuvent passer à l'as dans le silence de l'atelier, et devenir insupportables si on joue très fort avec la disto. De même certains buzz accoustiquesque l'on chasse avec obstination dans le silence disparaissent quand l'ampli est branché car il ne parviennent pas aux micros. Idem, l'accordage aux harmos est bien plus facile avec des larsen qui couinent! Ici, même au volume « Airbus au décollage », pas de larsen, pas de craquements suspects (vieux faisceau) et un sustain à mourir (le bloc). Le manche est hyper-facile, comme le remarquaient tous les forums, même avec des 10-52. Pas beaucoup, de gain, par contre, et des micros assez transparents, avec un spectre assez large. Je fais le fou trois bonnes heures dessus, elle est extrêmement facile à jouer, et j'ai vu peu de guitares avec une action aussi basse!
Je démonte, passage du tout à la laine d'acier 0000, essuyage à l'acétone, masquage des zones à protéger; je passe deux voiles de noir en bombe, juste assez pour que ça soit noir et je laisse sêcher juste le temps qu'il faut pour que quand je gratte les filets, ça ne bave pas ni ne s'écaille (Crucial: faire un essai sur une planchette qu'on a peint en même temps que la gratte: le faire trop tard, c'est le pire! )Ensuite, je passe 4 couches devant, 4 couches derrière , et ça en fait 8 sur les éclisses, et juste deux bombes (Belton Clear, chez Allcity.com). Ca va sêcher huit jours, à la lumière du soleil (important pour le durcissement, ai-je lu).
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Je passe le tout au 600 à l'eau avec cale en liège pour tout mettre à plat, et je nettoie bien bien, puis je repasse 3 couches devant, 3 derrières, idem sur les éclisses, et ce coup-là ça va sêcher au moins quinze jours: le sêchage doit toujours être plus long sur un instrument qui a un chevalet d'arch top, car le vernis est très vite marqué par la base du chevalet, alors qu'une classique ou une folk ne posent pas le même problème!
C'est sec, et assez plat pour que je l'attaque direct au 1500 à l'eau, puis au 2000 et au polish.Je remonte le tout, je me fais une bonne prise de tête avec de la ficelle à rôti en faisant le marionnetiste à travers les trous de potars. Je fais tout avec le jack branché dans l'ampli : à chaque nouveau potar installé, je monte le son, et je vérifie que tout va bien. Finalement, les cordes (10-52) , et tout est prêt : voilà une EA 250 qui va s'appeler Lazare, et je crois qu'elle méritera son surnom !
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Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : dim. 15 juin 2008 18:51
par Jojobilou
Superbe, chapeau l'artiste... :wink:

Je vais finir par référencer tous tes topics dans la FAQ avec une rubrique "Les bons conseils de Tonton Steve"... :lol:

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : dim. 15 juin 2008 20:04
par Phraid
Allucistupéfiant. C'est pas des champignons, hein.



:app: :app: :app:


Gaucher ou droitier? parce qu'avec tes photos on ne sait plus. :lol:

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : dim. 15 juin 2008 22:08
par BIGSTEVE
Non, non, c'est droitier, c'est des photos dans la glace de la salle de bains en fait!

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : dim. 15 juin 2008 22:24
par Phraid
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A oui, c'est mieux comme ça. :mrgreen:

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : dim. 15 juin 2008 22:51
par blocabloc
Je l'aurai pas fait noir mais ça a l'air d'être une sacré pelle.
Bravo

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : dim. 15 juin 2008 23:01
par sha4096
J'adore !

Re: Retour à la vie d'une Epiphone EA 250 de 1970

Posté : dim. 15 juin 2008 23:24
par BIGSTEVE
Bon, ben, souvent, quand on fait noir, c'est qu'on n'a pas pu faire mieux, faut pas le dire...Le corps que j'avais acheté, pas cher, avait fait l'objet d'essais de teinte sur le dos qui étaient assez cata, genre "oups, la teinte acajou pure à l'aniline au pinceau, en fait, ça va pas le faire", et comme c'est du laminé, pas question de racloir ou de ponçage...Et c'est dommage, car le rouge cerise transparent aurait été mon choix N°1! Surtout que les bombes de vernis rouge transparent de chez Allcity sont d'une couleur méga-belle!