Tu trouves la même chose chez Gary Southwell, luthier très considérable, qui a repris pas mal de choses de Luis Panormo, et de René Lacôte, pour ce qui est du manche réglable; Le manche ajustable me semble une bonne idée, surtout quand on voit ce que coûte le "neck reset" souvent obligatoire sur bien des Martin au bout de 20 ans. (Que le même systême ait été utilisé sur les Egmond "Lucky seven" ne garantit pas qu'il est bon.)
http://www.southwellguitars.co.uk/aseri ... ruct.shtml
On trouve ça aussi dans les modèles acoustiques de Rick Turner (A considérer, le gars ayant été entre autres à l'origine du micro basse impédance, du préamp buffer intégré, du capteur piézo, du manche Carbone, et de Alembic, Modulus, Highlander, etc...)
Pour ce qui est des vibrations par rapport au joint de manche, la théorie derrière tout ça est la suivante: la "quantité de vibrations" est une quantité finie une fois qu'on a joué la note, on peut l'exploiter plus ou moins mais pas en rajouter; toute vibration qui se retrouve à faire vibrer le manche est une vibration qui n'ira pas faire vibrer la table, et donc une vibration perdue car ne produisant pas de son, mais plutôt existant au détriment du son; les cônes d'appui du manche dans son joint transmettent la vibration dans un seul sens, c'est pour ça qu'on utilise ce genre de cônes dès qu'on veut isoler un système des vibrations extérieures : si le manche vibre, ces vibrations peuvent partir vers la caisse, mais l'inverse est impossible: le manche est donc plus "inerte", plus de vibrations vont à la caisse, cqfd. Que les plus physiciens me pardonnent d'utiliser des concepts foireux comme "quantité de vibration", p; ex;