Bois échauffé
Posté : mar. 24 juil. 2012 09:28
Bonjour à tou(te)s,
Pour ceux que ça pourrait intéresser, je me permet de relancer la discussion sur l'érable dit "spalted".
Tout commença par une pénurie de bois de chauffage. Mon paternel, soucieux, sort son répertoire téléphonique et contacte quelques personnes, jusqu'à ce que l'une d'elles lui réponde et accepte de lui livrer un tas de bûches. Le bois arrivé, mon père pousse une gueulante, tandis que je m'affaire déjà, tout excité, à trier pour me mettre quelques belles pièces de côté. Que du bois humide, pourri, et de petites dimensions ! Un morceau bien noir attire mon attention : et sans vraiment savoir pourquoi, je m'empresse de le raboter. Dessous la couche de saletés, des tâches, des papillons, des oiseaux inconnus, des bestioles de toutes sortes, des tests de Rorschach à n'en plus finir : du spalted maple ! Puis je suis tombé sur le topic de Raoul (je crois que c'est lui...) qui parle de l'érable échauffé et sur sa "fabrication". Ni une, ni deux, je m'attelle aussitôt à la tâche ! Je trouve dans la livraison suivante (un an après), un beau morceau d'érable, que je mets à pourrir.
C'est un tronçon de sycomore, d'environ 400 x 160 x 30 mm, de quoi faire uniquement un placage ou une table très fine, puisque la largeur la plus grande n'est utilisable que sur 20 mm d'épaisseur (...), la faute à la courbure du tronc et à l'écorce ! Le morceau a déjà séché pendant un an ?! Qui ne tente rien n'a rien !
1er essai : le trou à fumier du paternel + urine (ben oui c'est un trou à fumier !) + Kronenbourg (c'est un tas de fumier...) ! Juste à côté du potager, cela va de soi !
- présence de tâches blanches (champi') en peu de temps.
- surface du bois dégueulasse, noire en TRÈS peu de temps
- hygrométrie très aléatoire
- le paternel fout presque tout et n'importe quoi dans son "trou", et je ne suis pas là pour vérifier, il il n'en à rien à foutre de mon "bois pourri" ! Je change de place !
2ème essai : bûche + sac poubelle + copeaux/sciure/fibres/herbe coupée + eau, le sac étant maintenu légèrement ouvert.
- toujours la même couche dégueulasse, mais qui, une fois rabotée, laisse apparaitre le bois parcouru de lignes noires et de tâches
- processus plus lent mais plus facile à contrôler
- "Maman, tu penseras à humidifier mon bois de temps en temps ?!
- Ouais ouais !"
Je reviens et là : bois SEC, fissures partant du bois de bout, on serre les fesses... Peut être utilisable pour de la marqueterie...
Bilan.
- meilleur contrôle avec la deuxième méthode (à condition de pouvoir être là pour contrôler...)
- protéger le bois de bout : en plus des fissures liées à un séchage trop rapide (ou par négligence...), la moisissure pénètre trop rapidement par là (grosses tâches brunâtres qui partent de la coupe)
- prévoir de la marge : couche dégueulasse à virer avant de voir le résultat
- faire un trou dans le sac pour que l'eau pénètre à l'intérieur (si personne ne peut s'en occuper...)
- processus long (le 1er essai date de 1 an, et le 2ème est toujours sur le feu !)
- penser à retourner de temps en temps pour avoir une répartition homogène de la moisissure
J'espère que ce petit "test", sans prétention, vous aura intéressé !
Edith : pour l'auteur du topic, je me demande si ce ne serait pas plutôt Meuh! Mais la flemme de chercher, que celui-ci me pardonne. (Il est en FAQ en plus, non ?!)
Pour ceux que ça pourrait intéresser, je me permet de relancer la discussion sur l'érable dit "spalted".
Tout commença par une pénurie de bois de chauffage. Mon paternel, soucieux, sort son répertoire téléphonique et contacte quelques personnes, jusqu'à ce que l'une d'elles lui réponde et accepte de lui livrer un tas de bûches. Le bois arrivé, mon père pousse une gueulante, tandis que je m'affaire déjà, tout excité, à trier pour me mettre quelques belles pièces de côté. Que du bois humide, pourri, et de petites dimensions ! Un morceau bien noir attire mon attention : et sans vraiment savoir pourquoi, je m'empresse de le raboter. Dessous la couche de saletés, des tâches, des papillons, des oiseaux inconnus, des bestioles de toutes sortes, des tests de Rorschach à n'en plus finir : du spalted maple ! Puis je suis tombé sur le topic de Raoul (je crois que c'est lui...) qui parle de l'érable échauffé et sur sa "fabrication". Ni une, ni deux, je m'attelle aussitôt à la tâche ! Je trouve dans la livraison suivante (un an après), un beau morceau d'érable, que je mets à pourrir.
C'est un tronçon de sycomore, d'environ 400 x 160 x 30 mm, de quoi faire uniquement un placage ou une table très fine, puisque la largeur la plus grande n'est utilisable que sur 20 mm d'épaisseur (...), la faute à la courbure du tronc et à l'écorce ! Le morceau a déjà séché pendant un an ?! Qui ne tente rien n'a rien !
1er essai : le trou à fumier du paternel + urine (ben oui c'est un trou à fumier !) + Kronenbourg (c'est un tas de fumier...) ! Juste à côté du potager, cela va de soi !
- présence de tâches blanches (champi') en peu de temps.
- surface du bois dégueulasse, noire en TRÈS peu de temps
- hygrométrie très aléatoire
- le paternel fout presque tout et n'importe quoi dans son "trou", et je ne suis pas là pour vérifier, il il n'en à rien à foutre de mon "bois pourri" ! Je change de place !
2ème essai : bûche + sac poubelle + copeaux/sciure/fibres/herbe coupée + eau, le sac étant maintenu légèrement ouvert.
- toujours la même couche dégueulasse, mais qui, une fois rabotée, laisse apparaitre le bois parcouru de lignes noires et de tâches
- processus plus lent mais plus facile à contrôler
- "Maman, tu penseras à humidifier mon bois de temps en temps ?!
- Ouais ouais !"
Je reviens et là : bois SEC, fissures partant du bois de bout, on serre les fesses... Peut être utilisable pour de la marqueterie...
Bilan.
- meilleur contrôle avec la deuxième méthode (à condition de pouvoir être là pour contrôler...)
- protéger le bois de bout : en plus des fissures liées à un séchage trop rapide (ou par négligence...), la moisissure pénètre trop rapidement par là (grosses tâches brunâtres qui partent de la coupe)
- prévoir de la marge : couche dégueulasse à virer avant de voir le résultat
- faire un trou dans le sac pour que l'eau pénètre à l'intérieur (si personne ne peut s'en occuper...)
- processus long (le 1er essai date de 1 an, et le 2ème est toujours sur le feu !)
- penser à retourner de temps en temps pour avoir une répartition homogène de la moisissure
J'espère que ce petit "test", sans prétention, vous aura intéressé !
Edith : pour l'auteur du topic, je me demande si ce ne serait pas plutôt Meuh! Mais la flemme de chercher, que celui-ci me pardonne. (Il est en FAQ en plus, non ?!)