LUTHERIE AMATEUR

Bonjour

voila un super explique article de fond qui explique bien le séchage, les variations des dimensions, les hygrométries bois et air :

http://www.pianomajeur.net/index.php?op ... &Itemid=35

Variations de taille selon les espèces et selon les villes :

http://www.woodweb.com/cgi-bin/calculators/calc.pl

Par ville variations saisonnières :

http://woodchanges.com

Voila mon humidificateur (hygrostat précis inclus, très efficace, prix abordable, type musée ou grand local mais qui peut le plus ...)

https://fr.trotec.com/produits/machines ... ion/b-400/

Tout ça me parait être un peu excessif, je pars du principe que tant qu'on connait le taux d'humidité que notre bois doit avoir dans notre région, ça suffit...

Magenta a écrit :Tout ça me parait être un peu excessif, je pars du principe que tant qu'on connait le taux d'humidité que notre bois doit avoir dans notre région, ça suffit...

Que veut tu dire par la ? Quel est il ? ( tu dis ca "comme ca" ou avec une idee precise ?) Il me semble que les valeurs qu'on trouve concernent surtout la construction sans doute les parquets et charpentes, ossatures.

Donc ton principe serait en toute logique de construire avec un bois plus ou moins sec selon les niveaux d'exposition auxquels il sera soumis par la suite dans la region.

Ça me paraît logique, mais plus compliqué a appréhender que construire sous une atmosphère type maîtrisée ( un atelier va coller les jours ou l hygrometrie est bonne, non ?) .

Par principe je pense que toute connaissance théorique aide a comprendre les process. Meme si on me peut appliquer les solutions de type industrie on peut au moins essayer d'avoir des conditions favorables au bois et instruments stockés.

Gérer un stock de bois demande des connaissances je crois.

Voila un bon article 'pratique ' et en Français.

http://philippe.berger2.free.fr/Bois/Or ... 20bois.htm

Bien cordialement

Merci pour tes explications et tes liens Olek :wink:

Oui bien sur, gérer un stock de bois demande des connaissances, ça je ne le remet pas en question.

Je suis ébéniste de profession, mais ne me pose pas des millions de questions quant à l'hygrométrie. Tant que tu as à l'esprit une valeur à appliquer dans ta région, ça suffit largement. Par exemple, perso je bosse sur Strasbourg, et je sais que mon bois (si je l'achète séché), il doit être entre 7 et 9% (pour du meuble). Quand le meuble reste dans la région, pas de stress, le meuble ne bougera pas trop en théorie. Après, si tu dois travailler pour le Qatar, la Russie, la Chine, faut faire gaffe, mais en général le problème ne se pose plus, la conception devient différente (panneaux plaqués, minimum de massif).

Construire sous une atmosphère maitrisée oui (même si dans 90% des ateliers, on ne se soucie que de la température point barre), mais l'important ne se trouve pas forcément dans les valeurs théoriques. Si tu achètes ton bois (séché naturellement) dans une scierie locale, et que tu fais ton corroyage "à l'ancienne" (c'est à dire Dégauchissage puis deux ou trois semaines d'entreposage dans l'atelier, puis ensuite rabotage) tu n'as quasiment pas besoin de théoriser quoi que ce soit quant à l'hygrométrie.

Dans tous les cas, tu as carrément raison de vouloir des conditions favorables, mais la finalité est éternellement la même : le massif ça travaille, si tu fais de la finition dans ton atelier tu devras quoi qu'il arrive avoir une certaine température requise (par exemple 19-21° pour un vernis tampon), donc "l'atmosphère" d'un atelier se fait d'elle même.

Bonne soirée tout le monde !
Cordialement magenta

Merci Magenta.

Ta problématique est plus simple du fait de l'aspect local . Mais en lutherie les bois arrivent de diverses provenances.
Pour ma part je intervient sur des instruments qui ont 100 ans à 30 ans en moyenne ( et plus de 100 ans parfois )
Ils ont été construits pour des hygrometries moins sec.hes que celles de aujourd'hui, mais en plus le retrait du bois commence à se déceler.
Même pour les éléments de Mecanique (axes en maillechort dans une fourchette en bois garnie de drap laine), je dois tenir compte de l'humidité le jour où je répare.

J'ai entendu qq histoires malheureuses dues à "la retraite " du bois. Style une commode replaquée au printemps, livrée , laissée 3 mois dans une maison surchauffée et inoccupée, au retour marqueterie et incrustations par terre...( a mon avis atelier trop humide )


Et la en hiver je peux (pouvais)faire du tampon à 18 degrés mais 30% d'hygrometrie. Si je montais à 20 je met tous les instruments en danger...

Bien cordialement.

Et bonne année (par exemple) !