L'atelier d'Alex : roulettes, musique et compagnie

[gneiss]

Oui j'avais vu aussi ce type de scie alligator comme étant le meilleur moyen de couper la laine de bois. Mais acheter ça juste pour une pièce, ca m'avait semblé overkill. Pour la prochaine, peut être !

Wui! Wui!
Mais, la location est une bonne solution
Et le couteau à pain a ses limites, selon le volume de tartines à trancher

[Alexlyvity]

J'ai pu me rendre compte que pour chaque déplacement au GSB le plus près (5 km), quelque soit ce que je venais chercher, je perdais entre 1h et 2h.

Combien de fois je m'en suis voulu pour ça pendant les travaux !!! Tu es dans ton truc et tu te rends compte que tu as oublié un truc, que c'est compliqué de s'en passer et là, forcément, que ce soit le matin, l'après-midi, la semaine, le weekend, impossible de prendre moins d'une heure pour aller au GSB...

Mais je ne doute pas de ton organisation, ça se voit à la manière dont tu avais aménagé ton ancien atelier de 12m². C'est dingue toutes les machines et le matériel que tu avais là-dedans !

Oui alors là, mon organisation elle en a quand même pris un coup . JE suis vite quelqu'un de bordélique, mais je me soigne !!

Les couteaux à gigot électrique, j'ai testé, ça marche... aussi bien que le couteau à pain.

La scie de ouf dont parle Gneiss a l'air par contre vraiment adaptée. Comme dirait Caribou à choisir je passerais par de la loc, voir un achat groupé en famille (si la famille vit dans le coin). C'est le truc qui s'amorti au bout de 3 ou 4 chantiers, mais pas moins.


Bon sinon, là on va attaquer la partie ou j'ai le plus tâtonné et pour laquelle je n'avais pas tout le matos : la porte.

Déjà, pour vous situer le truc, c’est une porte que j’ai récupéré au boulot. Elle fait bien 80 kg, c’est l’enfer de la porter. Seul, je n’y arrive pas vraiment, il faut qu’une partie soit supportée par un skate ou un autre truc qui roule.

Pourquoi est-ce que je me suis acharné sur cette porte me direz-vous ? Outre le fait qu’elle soit gratuite, c’est une vraie porte d’atelier :
- elle est vitrée (ma femme n’ouvrira pas la porte lorsque je serais en train d’utiliser la scie à ruban juste derrière, elle me verra),
- elle est méga costaude.

Donc je l’ai trainée devant l’ouverture et je l’ai redressée et calée contre le solivage, les gonds scotchés pour être présentés contre la cloison :



Du coup, je l’ai rapprochée et j’ai fixé les gonds contre la porte (là, j’ai perdu 2h à aller chercher les bonnes vis et les bons écrous :


La porte est grande et elle frotte contre une solive plus basse que les autres :


Hop ! un coup de scie circulaire pour avoir une profondeur stable et un coup de rabot pour égaliser, et on n’en parle plus :


Mais là, c’est le drame : elle bloque sur le bardage et ne ferme pas :


Je n’ai pas de photos, mais pour reprendre le bardage avec mes ciseaux qui ne coupaient plus, ça a été folklorique, et un peu longuet…
Bon, maintenant, ça ferme :


Reste à faire sauter le système de fermeture dont je ne voulais pas, et à trouver une solution pour fermer complètement l’ouverture.
Pour info, l’ouverture est grande : elle est calée sur ma scie à ruban. Le but est de pouvoir rentrer la machine sans problèmes. Deux solutions s’offraient à moi :
- soit je faisais une autre petite porte, mais comment gérer le système de fermeture dans une porte en tôle ?
- soit j’agrandissais la porte existante avec une partie en bois, et du coup j’ai la place pour mettre une serrure.

J’ai opté pour la seconde solution. J’y suis allé à tâtons, ça m’a bien pris une grosse journée juste pour cette rallonge !
Déjà, j’ai acheté du CP fin (un plateau de 2m50 dans la Twingo ) et des vis à tête autoforeuses pour rails de placo. J’avais aussi loué au travail la scie à onglet + scie sous table Dewalt que l’on voit sur la photo ci-dessous (à 2€/jour, c’est de la balle !). J’ai quasi tout débité avec, en scie de chantier elle est impressionnante !

Avec les vis autoforeuses j’ai vissé des montants de CP (c'est ça qui tient tout) :


Sur lesquels j’ai monté une structure en tasseaux de bois (certains récupérés dans le tas de bois des charpentiers) :


J’ai put y loger un système de verrou avec poignée de porte, et j’ai tout refermé avec le reste du CP :



Bon, la porte est méga lourde et la cloison bougeait un peu. J’ai donc renforcé le tout en liant la solive de la cloison avec sa voisine d’en face :


Et voilà, c’est terminé pour les travaux des vacances d’aout :


Mission accomplie, même si le bonhomme était bien cuit (une douzaine de jours de travaux à raison de 10 à 12h / jour, j’ai pas l’habitude moi !).

[Twangking]

Bravo ! Tu vas être bien dans ce nouvel atelier !

[Pronto]

J'adore le vantail élargi : superbe !

[Mickaël]

Nickel la rallonge de porte !

[caribou]

Superbe la porte !
Pourquoi n'avoir pas gardé son système d'ouverture ? Il n'y avait pas moyen de le garder en mettant un verrou ?
En la voyant je me suis justement dit que c'était pratique ça, pour une porte d'atelier, ça peut s'ouvrir avec la hanche quand on porte un truc avec les deux mains.

[Alexlyvity]

Merci pour vos compliments ! Comme pour l'escalier, je suis perplexe sur la qualité des finitions, vu de près.

@Caribou, j'ai viré le système car je ne pouvais pas ouvrir de l'autre côté !
Au fait, cette porte était l'une des deux portes d'une ouverture à deux battants. Et bien sûr le système permettant l'ouverture des deux côtés était... sur l'autre porte !
La deuxième porte était disponible mais l'une de ses vitres était fendue, mais j'ai eut moins d'une minute pour me décider (le camion qui les emmenait à la déchetterie arrivait). Il fallait faire un choix, et vite ! J'ai choisi l'esthétique.

Du coup, n'ayant que l'ouverture d'un seul côté, j'ai dût abandonner ce système et trouver autre chose. Mais au final, je trouve que je ne m'en sors pas trop trop mal !

A l'usage, en plus, c'est amusant d'ouvrir cette grande porte bien lourde. On a l'impression de rentrer dans un endroit important .

[Mickaël]

On a l'impression de rentrer dans un endroit important

L'atelier EST un endroit important !

[Alexlyvity]

[Pedro]

Tu aimes la cuisine, Merise ?

[benoit suaudeau]

Un clafoutis à la merise?

[Merise]

Oui, c'est ma passion, pourquoi me demandes-tu ça ?

[caribou]

[Pedro]

Oui, c'est ma passion, pourquoi me demandes-tu ça ?

Je te fais cadeau de ma recette du boeuf Bourguignon. J'en ai fait un samedi dernier, j'en suis encore tout ému.

Tout d'abord, j'immerge la viande dans le vin avec un bouquet garni vers 22h. Le lendemain à 8h du matin, je coupe des oignons en petits morceaux. Vu la cuisson que je vais leur mettre dans la tronche, c'est pas la peine de trop se donner de mal, ils vont fondre de toute façon.
Je fais revenir les oignons dans le fond de la cocotte dans un peu d'huile. Quand ils sont blancs, j'ajoute la viande sortie du vin à l'écumoire et j'entame la cuisson. Pas longtemps : il ne faut pas que ça grille.
Après ça, j'ajoute le vin de la marinade, puis des lardons nature, des carottes, des champignons. Je peux pas blairer l'os à moelle : le premier qui m'en mets dans mon bourguignon, j'y pète sa gueule.
Il est près de 9h du matin. Le marathon commence. La cuisson va durer toute la journée, à feu très doux. Ca va réduire, c'est normal : on rallonge au vin (pas à l'eau bordel !). Le vin cuit. L'alcool, évidemment, s'évapore. La sauce, qui dilue la viande et les oignons, prend une couleur brune.
Deux heures avant de servir, on balance là-dedans des patates épluchées et coupées en deux. Pas trop tôt, sans ça, ces connasses de patates se délitent et deviennent imbouffables.
A 21h, après un apéro rustique (ah ça, on sert pas des vérines avocat/crevettes avant un bourguignon. On s'entame aux rillettes d'artisan sur pain de campagne frais, minimum), on passe à table. Silence religieux. Extase papillaire. Orgasme gustatif. Larmes de joie. Alleluia, Pedro a encore frappé.

Recommandations spéciales Tonton Pedro :
- Avec un mauvais vin, on fait une mauvaise sauce. Prenez un bon petit pinard pas dégueulasse. Et vous servez le même à table, c'est important. Celui qui me demande si le Bourgogne est indispensable, j'y fous le feu.
- Prévoyez une demi-baguette minimum pour la cuisson. Parce qu'il faut goûter. C'est totalement superflu, vu que vous pouvez pas vous louper si vous avez quatre neurones alignés, mais c'est tellement bon, putain ! On fait semblant de goûter : on trempe le pain dans la sauce, on engloutit, on s'en colle plein la barbe. C'est déjà le paradis.
- TRES IMPORTANT : faites trop de sauce. Parce que tout se joue le lendemain. Comme après une nuit d'extase avec un/e partenaire survolté/e, le lendemain matin, vous croirez avoir tout vu. Paf ! Deuxième couche ! Une bonne assiette de coquillette avec par-dessus, de la sauce de la veille réchauffée (dans la cocotte, bordel, pas au micro-ondes !). Là, c'est plus le paradis, c'est le petit Jésus qui vous fait un gros câlin d'amour dans les bras.
- Les plus assidus mettent le reliquat de sauce dans un bac à glaçons : en cas de fringale, vous sortez deux-trois cubes sur une assiette de pates et vous vous faites un best of en pleurant de joie.

Qu'est ce qu'on dit ? Merci Tonton Pedro !

[benoit suaudeau]

Punaise, quel morceau de bravoure, on dirait du Victor Hugo.
Miam quand même.

[gema1831]

je suis scié

[gema1831]

en ce moment; les trolls c'est comme les feuilles mortes,
ils se ramassent à la pelle et pas qu'en automne....

[benoit suaudeau]

Et le vent du nord, les emportent, dans la nuit froide de l'oubli.

[gneiss]

Pour s'endormir et resurgir,
papillonantes de nouveaux savoirs faire.
Pour notre plus grand plaisir,
sugestif et papillaire,
voir littéraire.
Merci tonton Pedro

[Mickaël]

Zut ! Je m'attendais à voir de nouvelles machines