Bonjour à tous, je ne suis pas luthier mais bricolo dans l'âme et mon domaine c'est plus la hifi (enceinte, amplificateur, préamplificateurs...) diy avec surtout le travail de "boiseu" au niveau des caisses et boitiers. Il y a plus que probablement dans ces lieux des connaissances qui pratique les forum dans ce domaine. Je suis tombé sur ce sujet en faisant des recherches sur les compresseurs. Pour ma part je suis déjà équipé : compresseur de 50L/3cv (220L/mn à 3bars) et deux petars "no name" Hvlp (enfin bien mieux que ce que 'lon trouve en GSB)
Pour le spot-repair j'ai trois buse 0.8/1.0/1.2 c'est la dernière que j'utilise. Je vous écris ces quelques lignes avec photo pour vous faire part de mon expérience avec ce matériel. Mon type de travail s'apparente assez au votre sur les guitares puisqu'il s'agit de "petites pièces" pleine de recoins... En budget les deux petar tournent autour de 20e pour le spot-repair et de 40€ pour les standard. Place au photos. Il s'agit d’éléments de boitiers d’électronique (amplificateur et préamplificateur). Il s'agit à la base de MDF sous-couché (voir résiné epoxy en stratification) et peint avec une peinture alkyde en phase solvant (glycero) de qualité (je suis de la partie).
Donc L'application est faite au pistolet à gravité couplé à un compresseur. Je dispose d'un compresseur de 50L/3Cv qui va alimenter un pistolet dit de "smart spot repair" ou de retouche. Ces pistolets sont peu consommateurs en air et bien que disposant d'un pattern (surface projetée) limité que les pistolets conventionnels suffisent amplement pour nos usages. Mon 50L/3CV pourrait être remplacé par bien moins puissant pour alimenter le pistolet en question. Le pistolet est équipé en entrée d"un filtre condenseur et d'un manomètre détendeur.
J'ai ensuite dilué le Surfacer avec du diluant S (ou synthétique : ne pas utiliser de white spirit en pulvérisation il provoque un phénomène de glissance du film de peinture à cause du côté huileux du white, on facilite l'apparition des coulures ainsi) afin de le rendre compatible au passage dans le pistolet.
On commence par passer les arrêtes (j'ai préalablement poncer les champs)
Puis on s'attaque à la surface plane.
Après séchage on peut constater l'état de surface des champs : je ne suis jamais arrivé à un tel résultat en seulement deux couches.
Âpres avoir passé le surfacer de Levis (sous couche) et une semaine de séchage (je fais cela le weekend) je me suis attaqué à la peinture. J'ai passer un coupe de cale a poncer avec du 220, puis j'ai appliqué une couche de noir satin (Profit satin de Relius : glycero pro satinée diluée au diluant. Il faut que ce soit bien liquide pour donner un bel état de surface)
Je procède en deux passes: une légère façon brouillard pour l'accroche puis un petit 1/4h après une plus passe plus "nourrie" sans faire couler. La photo ci-dessous est faite juste après cette deuxième passe. Ne vous y trompé pas c'est bel et bien une peinture satinée
Une petite heure après :
Les autres pieces
Il y a bien évidement quelques poussière n'ayant pris aucun soin particulier. Avant la prochaine couche je vais passer un coup de papier à l'eau genre 600-800 et vais voir ce que je vais peux mettre en oeuvre pour limite le dépot de poussieres. Utiliser des produits carrosserie limite aussi la présence de ces poussieres vu leur temps de séchage ultra court.
Voilà on arrive avec un peut de soin et d'entretien du matériel à un travail amateur somme toute de qualité avec ces pistolets.
En voulant toujours plus mais ne pouvant pas non plus aller vers les IWATA/DEVILBISS/SATA (attention à leur conso en air pour les taille standard avec buse de 1.3 et plus, cela dépasse allègrement ce que peut fournir un compresseur en 220V donc 3CV maxi), j'ai regardé du coté des LVLP (low volum low presure), Je viens de compléter mon petit équipement de pistolet par autre "spot-repair" équipe d'une buse de 1.2mm. C'est un pistolet de type LVLP (low volume low pressure). Ce principe est la dernier évolution en date dans le domaine. Il est sensé encore faire grimper le taux de transfert et travailler à un débit et une pression moindre que les HVLP et par voie de conséquence les classiques en retravaillant la distribution d'air pour produire l'atomisation de la peinture la meilleur possible avec le moins d'air et de pression possible. Ainsi on diminue encore le nuage de peinture engendré, donc la mise en suspension dans l'atmosphère avec comme corolaire une quantité plus importante sur le support par rapport a ce que l'on a envoyé avec le pistolet (=taux de transfert). Ce petit pistolet demande 1 à 1.3bar de pression et 30 à 40l/mn pour fonctionné. Certes il n'est pas taillé pour faire une carrosserie complète mais pour nos application pas de soucis.
Ce pistolet est de type LVLP, cela se passe surtout au niveau du chapeau dont la distribution d'air autour de la buse est plus travaillé que sur un HVLP.
Mon compresseur étant un peut limite (50L et débit qui plafonnant à 215/220l/mn à 3 bars) pour les pistolets buse 1.3/1.4 je compte migrer vers un 100L/3cv pour les travux sur les enceintes acoustiques ont le spot-repair risque de peiner sur des colonnes.
Marc