C'est bon de faire des copeaux.
Découpe de l'enture pour joindre manche du bas et manche du haut.
Montage à blanc. Le manche du haut est en cedro, traditionnellement il est en sapin revêtu d'une couche de bois dur, mais je n’avais pas de morceau assez long et bien sec.
J'ai un peu travaillé en dépit des fêtes.
Découpe et sculpture de la tête dans de l'érable, elle recevra 6 chevilles (que je n'ai pas encore faites, ce sera un autre chantier).
Mise en place à blanc sur le manche secondaire dont on aperçois à droite l'emplacement principal des chevilles (8). Ce montage est celui d'origine.
Fixation du manche sur la caisse à l'aide de 3 longues vis, dans le passé ils faisaient ça avec des long clous.
Choix d'une table de 2eme zone mais très serrées et au beau son au tap.
Rabotage du bord
Collage
J'ai souffert et l’état de surface n'est pas satisfaisant, mais l'épicéa est super-fragile à cette échelle. Je fait une pause et je réfléchit comment faire propre. Bon ma fille trouve ça magnifique, c'est déjà ça.
Je ne sais pas comment solidifier la surface de l'épicéa pour pouvoir égaliser et poncer la surface délicatement pour éliminer toutes les fibres qui se relèves. Pour éviter l’explosion du revers lors de la taille j'ai collé un cercle de placage d'érable de 0.5mm, ça a bien aidé, je n'ai cassé aucune barre même si j'ai endommagé plusieurs secteurs partiellement.
J'avais bien pensé à faire une rosace dans de l'érable puis de la coller, mais traditionnellement les luth sont sculptés directement. Alors je me suis dis que si 'ils y arrivaient au XVIeme siècle avec leurs outils, cela devrais passer pour moi et mes gouges de 1mm et mes scalpels.
La minutie présente un gros avantage pour moi qui prend un peu d'age c'est d’être physiquement pas fatiguant, c'est pas comme dégauchir à la varlope un corps de solid bodie, ce qui est gênant quand on avance vers la fin (à petits pas) c'est qu'on vois moins bien.