
Alors, après une année un peu trop chargée pour bien luther, les vacances sont enfin arrivées et je compte bien les rentabiliser, d'abord en finissant le ceriselélé, et ensuite avec quelques autres projets.
Nouveau projet donc : une classique sur les pas de Robert Bouchet, d'après son cahier d'atelier, le Courtnall et deux-trois informations glanées sur différents forums.
Les bois :
- fond et éclisses en palissandre indien de mon fournisseur habituel (en chemin)

- table en épicéa refendu deuxième choix de chez M. Lehmann, Bois de résonance


- manche en cédro de Madinter, touche et chevalet en ébène de Macassar de LMII

Premier travail en attendant le fond et les éclisses : la rosace, et en particulier la mosaïque.
Le travail un peu fastidieux du début : découpe de bandelettes de placage.
Commencé au cutter sur l'acajou, ça ne marchait pas bien sur le palissandre de Madagascar (gondolé, le placage s'effritait), donc j'ai étrenné mon nouveau joujou, qui a très bien marché. :mrgreen:

J'en ai profité pour découper quelques filets en peroba pour le ukulélé, visible dans le tas ci-dessous où l'on trouve par ailleurs de l'acajou, de l'érable, du poirier et du palissandre.

Voilà voilà, sinon j'ai pas mal de questions, pour ceux qui se sont déjà intéressés au sujet, en particulier au niveau crucial des barrages. Le Courtnall et les cahiers donnent des indications différentes, j'ai lu également ça et là des informations divergentes sur la taille et le nombre de barrages.
Par exemple, Bouchet a, si j'ai bien compris, utilisé alternativement 7, puis 5, puis à nouveau 7 brins en éventail ; et pour leurs dimensions, j'ai lu des informations différentes pour chaque source. L'épaisseur de la table n'a pas non plus l'air constante. La barre d'âme semble également beaucoup varier. Donc j'hésite sur la démarche.
Voici ce que je pense faire, dites-moi si ça ne vous semble pas trop crétin :
- trois barres transversales, deux au-dessus de la rosace et une au-dessous avec le fil parallèle à la base, comme indiqué dans le carnet ; épaisseur 6mm et hauteur 14mm
- 7 barres en éventail, de 6mm d'épaisseur sur des hauteurs de (des aiguës aux basses) : 7 - 6 - 5 - 5 - 4 - 3 - 3 (je ne pense pas qu'on puisse aller au-dessous de 3, si ?) ;
- la barre d'âme : 7mm d'épaisseur sur une hauteur variable, de 0 à 12 mm, avec une courbe plus accentuée côté basses que côté aiguës.
- épaisseur de la table entre 2.1 et 2.2 mm.
Dernière question : d'après ce que je comprends du carnet, la table dans son ensemble est courbée ; il me semblait pourtant que sur les soleras classiques seul le "ventre" de la table était bombé, le haut (au-dessus de la rosace) étant plat ; que conseillez vous et quel rayon serait à votre avis le plus approprié : un rayon constant ou quelque chose "au pif", graduel, jusqu'à atteindre un point culminant sous le chevalet ?
Merci d'avance !
