Au départ y'a ça, un fagot moins-local-tu-meurs, par ordre de quantité padouk, sipo, red cedar, palissandre.
Pour la bonne (?) raison que tout est du deuxième choix dans des essences que je ne voulais pas trop claires ; objectif : faire un essai à pas trop cher.

De fait, je me suis déplacé chez le marchand pour choisir de visu, au final y'a de beaux morceaux quand même.
Les éclisses étaient déjà calibrées à 2,3 mm, un bon coup de poncette et c'est marre.
Contre éclisses ébauchées en sapelli, peut être un peu lourd mais bien pratique à travailler, ça plie bien sans être cassant.

"D'habitude" je fais un manche en trois pièces, une retournée au centre. Mais c'est chiant à sculpter, le fil change souvent.
Du coup ouverture en deux du sipo, ce qui l'a soulagé, et pose d'un reste de noyer pour dire.

A quoi va servir cette guitare ?? A jouer.
Ce qui suit peut être facultatif...
La nature est bien faite, mais elle est paresseuse. Ainsi depuis mon explosion de main gauche en 2013, impossible ne serait-ce que de sortir un D de quatre notes en haut de manche, cause deux doigts et demi de valides et un annulaire très douloureux.
Depuis la confection de ma classique celui-ci devient moins sensible et je peux rejouer acier.
Pourtant bien bonne, la J45 dont je dispose est imposante, lourde et un peu trop sonore pour accompagner du chant.
Alors je tente un truc que j'espère un peu plus ergonomique : format raisonnable, légère, un brin multiscale, un chouilla d'armrest, une bouche à la Benoit pour aller chercher les aigus sans s'emmerder, tête ouverte avec les mécas dans le bon sens, et pas trop de chichis.
Avec le plan Grellier pour guide et donc barrage en X.
Je me tâte pour les diapasons mais j'ai 5 minutes.