Bon alors, je n'en ai toujours pas besoin, et ça ne servira que bien peu, mais...
...ça fait un moment que je dois évaluer la capacité de ma CN à découper des métaux 'tendres'.
C'est parti pour un fraisage sur une plaque de laiton de 3mm.
La fraise fait 1mm, il faut donc y aller trèèèès lentement (j'ai fini à 100m/min avec des passes de 0.2mm):
Dans l'ensemble c'est assez convaincant, malgré des écarts de profondeur qui font que tout n'est pas bien détaché.
Je n'ai fait qu'ébaucher les perçages, vu que c'est un gros stress pour une fraise de cette taille; le trou est amorcé, ce sera facile à percer à postériori:
Entre les étourderies de l'opérateur, quelques tâtonnements sur les réglages et la qualité des fraises (à 1€ pièce), il y en a cinq qui ont cassé durant les 6 heures d'usinage. Quand ça casse on n'est déjà pas très content, mais selon là où ça se passe, il faut retourner à la case programmation pour reprendre un peu avant l'accident.
A partir de là, il a fallu une ou deux heures de nettoyage-ébavurage afin d'avoir des pièces propres et nettes:
Suivi par une multitude de perçages à différents diamètres,
et quelques taraudages M3,
Comme pour la version plastique, l'assemblage se fait avec des rivets; en l'occurrence, une tige de laiton de 2mm dans laquelle j'ai coupé quelques tronçons:
Petite touche personnelle par rapport au modèle, une rainure à la fraise hémisphérique pour bien centrer la frette au pressage:
Le puzzle est complet, yapluka:
Un bon chanfrein en entrée et en sortie permettent au rivet de tenir, mais il faut marteler patiemment tout ça pour que ça tienne:
Avant de fermer boutique pour la journée, j'en étais là:
C'est pas si mal, mais il va falloir nettoyer un peu et ajuster les joints pour que ça bouge correctement.
Restera la fourche, que je vais tailler à la main; ce sera plus rapide et pas moins propre que la CN
